La pêche en mer est une discipline qui attire de nombreux passionnés, et parmi les techniques les plus prisées, le jigging se distingue par son efficacité et sa polyvalence. Le jigging repose sur l’utilisation de leurres appelés “jigs”. Dans cet article, nous allons explorer les trois grandes familles de jigs : le casting jig, le jig vertical et le slow jig, chacune ayant ses spécificités et ses techniques de pêche.
1. Le Casting Jig
Le casting jig, souvent de faible grammage (de 5g à 50g), est principalement utilisé, comme son nom l’indique, pour des pêches au lancer. Ce type de jig est conçu pour être lancé loin depuis la côte comme depuis un bateau. Une fois arrivé dans l’eau, on le laisse descendre en papillonnant. Son profil asymétrique lui permet de couler de manière irrégulière, imitant ainsi un petit poisson en train de mourir. Une fois le jig arrivé au fond, le pêcheur effectue des tractions régulières pour le faire remonter, simulant un poisson qui tente d’échapper à un prédateur. Cette action de traction, combinée à la manière dont le jig descend, attire l’attention des poissons prédateurs, qui n’hésitent pas à mordre à l’hameçon. Le casting jig est idéal pour les pêches côtières, surtout lorsque les poissons chassent près de la surface.
Le Mezashi Casting Jig de chez Mustad est un casting jig par excellence. Son corps asymétrique, avec une face arrondie et une autre triangulaire, lui confère une nage erratique qui est amplifiée par sa répartition de poids 45:55. Ses motifs réfléchissants attirent l’attention des poissons, tandis que son œil translucide réfracte la lumière pour un éclat naturel sous l’eau.
Principales espèces ciblées : bar, maquereau, vielle…
Astuce : utilisez les pour pêcher sur les chasses. Lancez derrière le plus gros de l’activité, laissez couler et faites passer votre leurre sous la chasse. Les plus gros poissons sont actifs sous la chasse et attendent que les proies blessées coulent. Votre jig évitera ainsi les jeunes prédateurs, plus actifs, près de la surface.


2. Le Jig Vertical
Le jig vertical est spécialement conçu pour être utilisé directement sous le bateau, il possède une forme hydrodynamique, qui lui permet de couler rapidement. Son animation consiste à remonter rapidement le jig en effectuant des mouvements saccadés, imitant ainsi un poisson qui tente de fuir vers la surface. Du très rapide speed jigging utilisé en pêche tropicale à la lente pêche à dandiner, la vitesse de remontée varie énormément selon ce que vous pêchez. Une autre méthode populaire est celle de l’ascenseur, où le pêcheur alterne entre des pauses et des tirages. En faisant ainsi, le jig simule un poisson en détresse, cette méthode ciblera plus particulièrement le lieu. En effet, ce poisson a tendance à suivre sa proie jusqu’à ce que sa vessie natatoire ne lui fasse mal et le décide à attaquer avant de repartir vers le fond. L’attaque a souvent lieu au moment du redémarrage.
Pour cette technique, le Jig Mezashi Slim de chez Mustad est une option idéale. Grâce à sa silhouette élancée et à son design optimisé, il coule rapidement et prend facilement la position parfaite pour imiter un poisson blessé. Sa capacité à effectuer des mouvements saccadés en remontée en fait un excellent choix pour capter l’attention des carnassiers. Parfait pour varier les animations et maximiser vos chances d’attirer bar, lieu, ou même maquereaux et pagres.
Principales espèces ciblées : bar, lieu, cabillaud, maquereaux, merlan, pagre…
Astuce : Lorsque vous utilisez un jig vertical, variez les vitesses de récupération et les pauses pour imiter le comportement erratique d’un poisson blessé. Cela peut inciter les carnassiers à frapper avec plus d’intensité.


3. Le Slow Jigg
Le slow jigg, quant à lui, se distingue par sa forme plate qui lui donne un effet planant à la descente. Cette technique simule un poisson blessé qui descend lentement vers le fond pour y mourir. Pour utiliser un slow jigg, le pêcheur laisse d’abord le leurre descendre au fond en retenant légèrement le fil, de façon à ce que le leurre prenne une position verticale qui facilitera sa descente. Une fois que le jigg a atteint le fond, le pêcheur effectue une grande traction pour le faire décoller, puis il laisse le jigg retomber en papillonnant. Cette action imite parfaitement un poisson en détresse, ce qui attire l’attention des prédateurs tapis au fond.
Parmi les modèles les plus efficaces pour cette technique, le Jig Wingman de chez Mustad se démarque par sa nage ultra-réaliste et sa capacité à planer lentement dans la couche d’eau. Sa finition soignée et ses coloris attractifs en font un choix redoutable pour séduire les carnassiers les plus méfiants.
Principales espèces ciblées : bar, lieu, cabillaud…


Conclusion
Le jigging en mer est une technique riche et variée, fondée sur l’utilisation de jig adaptés aux comportements des poissons. Que vous choisissiez le casting jig pour une pêche en surface, le jig vertical pour une action rapide ou le slow jig pour une approche plus subtile, chaque méthode offre ses propres avantages et défis. En maîtrisant ces trois grandes familles de jigg, vous augmenterez vos chances de succès lors de vos sorties en mer. Alors, préparez votre matériel et partez à la recherche du poisson qui fera chavirer votre cœur de pêcheur !